Cuisine végétale. Un peu sauvage, un concept de cuisine hypotoxique basé sur le principe d’ économie régénérative.

let it be témoignage Dec 01, 2019

En parallèle de sa carrière universitaire, Sylvie Ramel a développé un grand intérêt pour la  cuisine  et la  cueillette sauvage . Un hobby qui l'a tant et si bien passionnée qu'elle a décidé d'en faire son activité principale. C'est ainsi qu'elle lance en 2013 Cuisine végétale. Un peu sauvage , entreprise par laquelle elle promeut une  cuisine simple et naturelle , à base de  produits sauvages comestibles . 

 «  C'est loin d'être simple de faire des choses simples. Ça demande tout un travail d'épure, de dépouillement, ça demande explicitement une réflexion que de pouvoir faire des choses qui soient simples.  »

Sylvie propose des cours de cuisine mais également divers ateliers découvertesstagesséances de coachingséances de recherche consulting et préparation de plats pour les groupes, le temps d’un événement. Cette belle diversité de services s’accompagne d’une vente de produits hypotoxiques en magasin et sur certains marchés. Autrefois marginal, ce dernier service tend aujourd’hui à se développer et à occuper une place de plus en plus centrale dans l’activité de Sylvie, notamment grâce à son produit phare : un pain au sarrasin sans gluten nommé « pain de l’ermite ».

Découvrant le modèle de Katell qui allie entreprise et permaculture, Sylvie décide de la contacter et suit le programme Let it Be durant plusieurs mois. Une réflexion sur les bases et le fonctionnement de son entreprise s’amorce, aboutissant sur une prise de conscience.

Se réconcilier avec son projet pour le faire fleurir

Le projet de Sylvie lié à une cuisine saine et écologique correspond à un idéal largement partagé de nos jours. Or, son activité ne s’est jamais pleinement développée malgré les six années écoulées depuis son lancement. Son potentiel est sous-exploité, tout comme celui de Sylvie. Le programme Let it Be a été l’occasion pour elle de mener une réflexion sur les bases de son entreprise, sur sa structure et son fonctionnement afin d’en faire fleurir le potentiel.

Pendant longtemps, Sylvie n’a pas trop souhaité développer la vente de produits en magasin. Elle utilisait juste ces produits pour se faire connaître et vendre des cours. Ayant eu une carrière académique, elle avait du mal à concevoir l’idée que son revenu principal soit issu de la vente de « petites graines » comme elle dit. Cela ne lui semblait pas cohérent.

L’accompagnement de Katell lui a permis de se réconcilier avec cette activité. En proposant son pain fermenté sans gluten, qui fait sens au niveau nutritionnel, elle est au cœur de l’innovation. Elle accepte donc son rôle de promouvoir et de faire découvrir au plus grand nombre cet aliment sain, qui mérite d’être plus visible et partagé. Sylvie se réapproprie par la même sa position socialeLe programme Let it Be lui a permis de réexploiter la notion de « petite pousse verte » à travers cette activité qu’elle avait laissé en marge et de s’affairer à prospecter afin de la développer même si son entreprise avait déjà plusieurs années d’existence. Sylvie s’est finalement aperçue que ce flux « plus petit » que ceux qu’elle empruntait durant sa carrière universitaire était en réalité plus confortable pour elle. Là était finalement sa place.

Katell et son programme ont donc agi comme catalyseur de la prise de conscience de Sylvie et lui ont permis de comprendre que la condition de dénuement dans laquelle elle avait vécu plusieurs années n’était pas figée. Elle n’était pas de l’ordre de l’essence, mais pouvait évoluer et évoluer favorablement. Ce nouvel état d’esprit a amené Sylvie à une réflexion profonde sur sa manière d’être.

Une réflexion sur le concept d’ économie régénérative

Cela fait déjà plusieurs années que Sylvie a découvert la notion d’ économie régénérative. L’accompagnement de Katell l’évoque lui aussi et permet à Sylvie de concevoir que le fait de gagner de l’argent lui permettra d’agir pour défendre ses valeurs.

« L’économie, ce n’est pas mauvais en soi. C’est peut-être justement par ce levier-là que je vais pouvoir agir sur les choses qui me taraudent, parfois depuis 20 ans ou plus, ou me paraissent importantes au niveau écologique. C’est pas en étant marginale, sans un sou dans ma poche, que je vais pouvoir changer ça. C’est en pouvant faire fleurir des projets que je vais pouvoir avoir un potentiel de changement beaucoup plus grand. »

En dehors de cet aspect financier, Sylvie ressentait également un blocage au niveau écologique. Le sarrasin décortiqué qu’elle utilise n’est, en effet, pas produit en Suisse. Or, beaucoup de ses clients et revendeurs prônent une consommation locale. Cet emploi de sarrasin décortiqué importé représente donc un frein pour eux. C’est en menant une réflexion autour de l’ économie régénérative que Sylvie comprend que son rejet de ce produit ne ferait aucunement avancer les choses. C’est plutôt en développant son activité et en utilisant massivement celui-ci qu’elle obtiendra un levier assez important pour changer la donne et pourquoi pas arriver à produire son sarrasin en Suisse.

Sylvie prend conscience du fait qu’elle doit changer sa manière d’être, d’agir et de réfléchir, afin de sortir de son comportement marginal qui a finalement peu de poids et ne permet pas d’agir concrètement.

Le programme Let it Be, pour qui ?

Sylvie a tout d’abord contacté Katell car son approche la touchait. Les valeurs de Katell sont les mêmes que celles de Sylvie. Écologiecréativité et responsabilité résonnent assez en elle pour guider ses choix au sein de son entreprise. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est orientée vers ce programme.

Elle considère aussi que Let it Be peut aider les entrepreneur(e)s à se réconcilier avec l’argent et à se réapproprier leurs propres valeurs.

« La liberté ne va pas sans la responsabilité. Il faut réussir pour pouvoir prendre ses responsabilités. Pas forcément accumuler de l’argent mais de la renommée, de la légitimité […], pour faire bouger les choses. »

L’argent constitue donc un puissant outil de réappropriation de son autonomie et de sa liberté, et, par conséquent, peut permettre d’exercer sa responsabilité par rapport à la société et à la planète.

L'accompagnement de Katell  est aussi un moyen de  sortir de la solitude de l'entrepreneur(e) . Au sein de la formation, des liens peuvent se tisser, ainsi qu'un sentiment de  confiance  et de  coopération  très appréciable.

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