Mon bel oranger.

Avoir la main verte – ou pas. Et si tout se résume à une simple question d'intention ? Démonstration par la générosité d'un oranger en Suisse.

Jeux interdits.

Dans mon salon, j'avais un oranger décoratif. Une de ces petites plantes pétulantes en magasin qui deviennent rabougries une fois ramenées chez soi. Elle était posée à la hauteur de mon fils, alors âgé de 3 ans. Lorsque j'ai surpris ce dernier armé d'une paire de ciseaux (d'écolier, mais quand même) en train d'attaquer le tronc, j'ai commencé à le réprimander.

Puis voyant qu'il n'avait pas de mauvaise intention, je me suis ravisée. Assise avec lui et j'ai pris le temps de lui expliquer que les plantes étaient vivantes, que si on les coupait avec des ciseaux, ça les abimait et peut-être même que ça leur faisait mal.

Le discours était limpide pour mon petit gars, qui est de bonne constitution. Depuis lors, il a décidé que l’oranger était son arbre préféré. Petit, il lui faisait des bisous, aujourd’hui encore, il passe régulièrement la main sur le tronc en lui disant «toi je t’adore».

Magie?

En deux ans, le petit oranger rabougri a triplé de volume. Il fleurit abondamment (parfumant au passage tout le salon) et porte sur ces branches un bon kilo de fruits à différents stades de maturation.

Lors du stage de permaculture que j’ai suivi à la Goursaline, les jardiniers étaient affirmatifs et unanimes sur le fait que l’état d’esprit de la personne qui plante ou la proximité du jardinier avaient des effets étonnants sur les récoltes.

Une goutte d’eau.

En théorie, il s’agirait de l’eau. Masuro Emoto, un japonais auteur de la théorie sur les effets de la pensée et des émotions sur l’eau. Il a mis en évidence que de « bonnes intentions » aident l’eau à se structurer. A contrario, les « mauvaises intentions » la déstructurent. Sa théorie est contestée, car la méthodologie est scientifiquement discutable. Ceci étant, des arbres tels que mon oranger sont composés à 80 % d’eau. Donc on pourrait assez bien imaginer qu’ils soient sensibles à la force des intentions.

Des gouttes d’eau.

Et comme l’être humain est lui aussi composé à 80 % d’eau, il y a peut-être une piste à y voir pour expliquer l’effet Pygmalion. Ce dernier décrit la manière dont les performances d’un sujet se conforment au degré de croyance en sa réussite qui se dégage d’une autorité ou de son environnement. Une magnifique piste à explorer pour les managers-jardiniers du paysage de guilde.

Commencer par « soi-m’aime »

Et en attendant que l'approbation vienne de l'extérieur, qu'il s'agisse d'une autorité ou de l'environnement, rien n'empêche de commencer à démarrer un dialogue interne prévu. Valoriser nos talents relativiser nos failles. Le livre « Blooming People, manuel d'abondance à l'usage des jardiniers de la Vie. »  proposer d'utiliser ce levier de bienveillance pour aller de l'avant.

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